Kromberkiche
Impossible de retrouver l’orthographe de « kromberkiche », il s’est perdu au fond de la mine. Je l’écris donc phonétiquement, étayée par quelques légendes souterraines. Oui . Une recette de petit-fils de mineurs lorrains qui n’ont pas encore troqué la patate contre le sushi, n’hésitez donc pas à faire une halte au « kromberkicher bar » du dernier Pompidou…. Pompom pommes de terre brabançonnes cependant pour cette recette, et en accompagnement d’un petit magret ou autre.. Les couleurs sont vives : rouge de Venise, jaune de chrome, ombre naturelle… A vos pinceaux donc !..Euh..Casseroles
Kromberkiche et magret aux pickles
7 à 8 pommes de terre fermes
3 belles échalotes
2 œufs
1 botte de persil
1 gousse d’ail
Noix de muscade
2 magret de canards
1 bocal de pickles (les Anglais et les Belges reconnaissent cette préparation très acidulée à base de cornichons macérés dans du vinaigre, de couleur jaune…rebutante à première vue mais qui se marie plutôt bien avec le canard…)
Eplucher et râper les pommes de terre, hacher finement les échalotes. Les mélanger avec les œufs, le persil haché, la gousse d’ail et une pincée de noix de muscade. Saler et poivrer. En faire des petits disques de fine épaisseur qu’ils puissent cuire plus vite dans la poêle.
Laver et nettoyer les magrets et les faire dorer dans une poêle à feu vif. Les mettre ensuite dans un plat allant au four avec les pickles une dizaine de minutes. Surveiller de près la cuisson si on préfère le magret rosé. On peut éventuellement, mais ce n’est pas nécessaire, faire un fond de veau au vin blanc en guise de sauce.
Et un grand petit vin du Languedoc de chez Gardiès, … subtile, généreux et qui éclate en bouche de milles saveurs ensoleillées..